En octobre 1955 s’ouvre le procès d’Albert Black, jeune Irlandais de 20 ans, venu à Wellington pour fuir la misère de son pays. Il est accusé du meurtre d’un jeune homme, lui-même jeune “migrant” orphelin, expédié de Londres pour servir de main-d’œuvre bon marché à la Nouvelle-Zélande.

Les conversations et débats entre les jurés semblent laisser entendre que le sort d’Albert est déjà scellé alors que la peine de mort vient d’être rétablie, après un précédent meurtre qui a bouleversé l’opinion.

L’auteure s’attache non seulement à décrire les faits, les circonstances de la rixe qui a opposé les deux garçons, mais aussi le contexte d’une époque qui accuse les récents immigrés de propager vice et luxure.

Un roman social et politique, d’une justesse bouleversante, que l’on lit la gorge serrée. Magnifique !