C’est dans les sous-sols, les parkings, sur la dalle, que les jeunes de cette cité se croisent, dansent, passent le temps… Des lieux volés, éphémères, tranquilles. Jusqu’au drame, inévitable, insupportable. Habitée par une rage puissante, la langue de Diallo bouscule et bouleverse tous les codes. On entre dans un monde rarement exploré, celui d’une jeunesse, héritière de cultures mêlées, blessée, mais soudée, inventive, vibrante. Et en quête de légèreté, malgré sa lucidité aigüe sur la violence du système.
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