Dans ce second opus de sa trilogie sur la guerre du Liban, l’auteur se concentre cette fois sur les répercussions du conflit en France, sous les années Mitterrand. Le 1er tome, Nul ennemi comme un frère, s’achevait en 1983 avec l’attentat du Drakkar abritant la force française au Liban, faisant des dizaines de victimes, dont le fils Kellerman, fils du diplomate basé à Beyrouth. On y retrouve toute la galerie de personnages, le commandant Dixneuf, la famille Nada, le commissaire Caillaux, Sandra, la juge antiterroriste, etc.
Mais cette fois le théâtre d’opérations s’étend aussi à la France : attentats, revendications d’Action directe, terroristes internationaux… jusqu’à l’enlèvement de Français, qui deviendront otages au Liban et seront détenus de longs mois.
Diplomates, politiques, agents de la DGSE, combattants du Hezbollah : tout ce petit monde s’agite beaucoup pour tenter d’obtenir la libération des otages, sur fond de calculs politiques et c’est passionnant ! Un récit d’une incroyable maîtrise, d’une densité folle. Frédéric Paulin est virtuose !
Commentaires récents