Nos coups de cœur
Nos
coups
de cœur

Les enfants qui blessent
de Eva Björg Ægisdóttir
21.90 €
Editions Éditions La Martinière
Traduction Jean-Christophe Salaün(islandais)
Parution 03/2025
Polar
Un homme, Thorgeir, est retrouvé mort, lardé de coups de couteau, dans son chalet de vacances isolé dans la forêt islandaise. Une inscription énigmatique, tirée de la Bible, a été écrite sur le mur de sa chambre. Sa mère a beau décrire la victime comme un homme doux et sans histoires, Elma, l'inspectrice d'Akranes chargée de l'enquête, découvre au fil de ses investigations une personnalité plus sombre et secrète.
L'enquêtrice établit notamment un lien avec la noyade d'un adolescent, vingt ans auparavant, lors d'un séjour en colonie de vacances à laquelle Thorgeir participait aussi. Son meurtre, bientôt suivi d'autres, ressemble à une vengeance.
L'autrice ficelle une intrigue captivante, pleine de rebondissements et de révélations, entremêlant avec talent les fils du drame passé et des meurtres actuels. Un thriller comme on les aime !

Rares ceux qui échappèrent à la guerre
de Frédéric Paulin
23.50 €
Editions Agullo
Parution 02/2025
Dans ce second opus de sa trilogie sur la guerre du Liban, l'auteur se concentre cette fois sur les répercussions du conflit en France, sous les années Mitterrand. Le 1er tome, Nul ennemi comme un frère, s'achevait en 1983 avec l'attentat du Drakkar abritant la force française au Liban, faisant des dizaines de victimes, dont le fils Kellerman, fils du diplomate basé à Beyrouth. On y retrouve toute la galerie de personnages, le commandant Dixneuf, la famille Nada, le commissaire Caillaux, Sandra, la juge antiterroriste, etc.
Mais cette fois le théâtre d'opérations s'étend aussi à la France : attentats, revendications d'Action directe, terroristes internationaux... jusqu'à l'enlèvement de Français, qui deviendront otages au Liban et seront détenus de longs mois.
Diplomates, politiques, agents de la DGSE, combattants du Hezbollah : tout ce petit monde s'agite beaucoup pour tenter d'obtenir la libération des otages, sur fond de calculs politiques et c'est passionnant ! Un récit d'une incroyable maîtrise, d'une densité folle. Frédéric Paulin est virtuose !

Nul ennemi comme un frère
de Frédéric Paulin
23.50 €
Editions Agullo
Parution 08/2024
Un formidable polar noir, géopolitique, qui retrace les premières années de la guerre civile au Liban. Le pays, divisé entre chrétiens, chiites, druzes – et d'autres encore – se déchire. Beyrouth devient le théâtre incessant d'explosions, d'attentats, de représailles. Palestiniens, Syriens, Iraniens, Israéliens règlent leurs comptes en toute impunité faisant des centaines de victimes civiles, qui s'ajoutent aux victimes militaires, dans la ville martyre.
L'auteur croise habilement les destins d'hommes et de femmes, avec leurs histoires d'amour, d'amitié, d'engagement, qui se débattent dans le chaos et la violence d'un pays tiraillé. Un récit documenté et magnifiquement incarné qui éclaire sur l'actualité de l'époque mais laisse aussi entrevoir les répercussions que cette guerre aura sur le monde, et en particulier, sur la France.

PLEXIGLAS
de ANTOINE PHILIAS
11 €
Editions Asphalte Editions
Parution 01/2025
Retour à Cholet pour Elliot. Ville de province qui ressemble drôlement à une autre ville de province. Retour dans la maison de son grand-père. Pas en centre-ville. Pas là où c'est sympa en été. Pas là où il y a du monde sur les applis de rencontre. Non. En périphérie, là où : zone commerciale, solitude, béton, ennui. En béquilles, parce que manifestation, parce que altercation avec des flics. Au chômage, parce que pas de travail, et pas si facile que ça de traverser la rue en béquille, Monsieur Macron.
Au comptoir du Balto, le bar à côté du Carrefour, Elliot rencontre Lulu, parmi les gilets jaunes essoufflés qui sont accoudés là. Lulu qui est caissière. Lulu qui pourrait être sa mère. Lulu qui devient son amie, à lui, Elliot, qui pourrait être son fils. D'ailleurs, il lui fait un peu penser à Hugo.
Plexiglas est le roman de leur amitié. Plexiglas est l'histoire d'une lutte. D'une survie. Celle des travailleur.euse.s essentiel.le.s qui criaient leurs droits sur les ronds-points en 2018, et parlaient dans leurs masques jetables en 2020. Plexiglas raconte les moments volés au labeur, à l'usure. Plexiglas raconte l'espoir de ceux qui n'ont pas le temps d'en avoir.

Le territoire perdu
de Kali Fajardo-Anstine
23 €
Editions Seuil - Voix autochtones
Traduction Karine Lalechère (Anglais - États-Unis)
Parution 02/2025
Roman
Luz (petite lumière) et son frère Diego, jeunes autochtones latino, sont issus d'une famille mexicaine qui vivait sur le "territoire perdu", ces terres du Mexique, au nord, devenus américaines au milieu du XIXe siècle.
Chacun lutte, se bat pour échapper à la pauvreté, au racisme, à la domination des blancs. Entre Ku klux klan et propriétaires de mines exploitant les ouvriers, la vie s'écoule mais Luz ne se résigne pas : elle travaille d'abord pour les riches familles de Denver, Colorado, avant de se former et de devenir l'assistante d'un avocat. Douée d'un don de voyance, elle fait le lien entre ses ancêtres et sa génération.
Une saga familiale, qui se déroule sur quatre générations : le roman nous emporte dans les tourments de l'Histoire avec émotion !

UN PERDANT MAGNIFIQUE
de Florence Seyvos
19.5 €
Editions Éditions de l'Olivier
Parution 01/2025
Le perdant magnifique, c’est lui, le beau-père, à la fois généreux et tyrannique. Sa belle-fille Anna le raconte, entre fascination et exaspération. Et nous fait vivre au rythme de cette famille, dans laquelle la peur des huissiers et les mensonges répétés cohabitent avec la fantaisie et l’amour. L’ambivalence des sentiments est subtilement et magnifiquement décrite.